Philippe Sarr

Pour en savoir plus sur l’auteur et son œuvre. Les éditions Sans Crispation proposent de réinventer
le questionnaire proustien !

Sans Cripation : Comment vous tenez-vous informé : par le biais de la télé, des réseaux sociaux, en écoutant la radio ou en lisant le journal ? 
Philippe Sarr : Cela dépend. Je peux m’informer en regardant la télé, quoique de plus en plus rarement, en écoutant la radio ou par le biais des réseaux sociaux. Je m’efforce de diversifier au maximum…


Imaginez ce que votre auteur préféré écrirait sur votre œuvre ?
Bravo, je suis fier de toi ! Tu es allé plus loin encore que je ne l’ai fait dans la façon de restituer la complexité de ce monde de dingues et des êtres qui y vivent. Certes, je t’aurai montré la voie !
 
Un endroit et un moment préférés pour écrire ?
Ce serait plutôt le matin ou très tard le soir, de préférence dans un endroit calme et isolé. Pour autant, il m’est arrivé d’écrire dans des lieux bruyants et agités, comme une gare, par exemple.
 
Dans quelle mesure, “Coïncidence des opposés”, c’est vous (ou pas) ? 
Le doute. Je doute beaucoup. La difficulté de faire des choix bien tranchés…


Un personnage que vous détestez en littérature ? 
Patrick Bateman, de American Psycho…


Si vous étiez un personnage, un mot, une phrase de votre roman/recueil lequel seriez-vous ?
P.I.S ! Il est une sorte d’Alain Corbin par l’intérêt notamment qu’il porte aux « inconnus », ceux que l’on ne voit pas ou n’entend pas…

Que dit votre ouvrage de votre monde, du monde en général ? 
Du mien, mon monde intérieur ? Une certaine propension à la rêverie (comme Rousseau !)
Du monde extérieur : sa violence, sa complexité…


Quel a été le passage le plus difficile à écrire ? 
Les premières pages du livre, celles qui donnent le ton au roman. J’ai longtemps hésité, d’autant que je relisais le contrat social de Rousseau (encore lui !). Il fallait surtout ne pas se tromper d’angle
d’attaque…

Si vos personnages étaient des émotions, laquelle seraient-ils ? 
Shen, ce serait la colère, une certaine forme de détermination et de jusqu’au-boutisme… Metersen, la haine et une sorte de sentiment de toute-puissance…

Conseilleriez-vous votre livre à Emmanuel Macron, à un autre homme politique (lequel ?) ? 
A Macron, non. Le pauvre ne s’en remettrait pas !

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