Marianne Desroziers

Pour en savoir plus sur l’auteur et son œuvre. Les éditions Sans Crispation proposent de réinventer
le questionnaire proustien !

Sans Crispation : Comment vous tenez-vous informé : par le biais de la télé, des réseaux sociaux, en écoutant la radio ou en lisant le journal ? 
Marianne Desroziers : Je ne suis pas très assidue dans ce domaine mais j’écoute les informations à la radio et un peu à la télévision. Je ne me désintéresse pas de l’actualité mais l’information en continue m’angoisse et m’ennuie. J’aime quand l’information est analysée, problématisée : je préfère regarder des reportages ou documentaires sur des sujets qui sont sortis de l’actualité, pour lesquels on a un recul nécessaire.

Imaginez ce que votre auteur préféré écrirait sur votre œuvre ?
C’est un peu prétentieux, non ? J’aimerais qu’elle trouve que c’est un bon livre tout simplement, qu’elle lui trouve de l’intérêt, de l’originalité et une résonnance universelle.

Un endroit et un moment préférés pour écrire ?
Le matin, chez moi, à mon bureau ou dans mon lit, quand j’ai la journée devant moi ou au moins une bonne partie et personne pour me déranger.

Dans quelle mesure, “Sylvia, la fille dans le miroir”, c’est vous (ou pas) ? 
Esther, l’héroïne du roman me ressemble par certains côtés. Si son histoire emprunte quelques éléments à la mienne c’est surtout son désir d’écrire qui me touche. Les lieux où elle évolue sont les miens : Bordeaux vécu et fantasmé, offrant de multiples possibilités, ouvertures, basculements fantastiques vers une autre dimension. Son rapport à l’au-delà, à l’invisible est inspiré du mien, bien sûr.

Un personnage que vous détestez en littérature ? 
Je n’en trouve pas, désolée.

Si vous étiez un personnage, un mot, une phrase de votre roman/recueil lequel seriez-vous ?
Ecrire.

Que dit votre ouvrage de votre monde, du monde en général ? 
Il parle beaucoup du désir d’écrire. Un des thèmes centraux du roman est l’admiration intellectuelle, notamment pour un écrivain. Mon livre est en effet un hommage aux femmes écrivains : Sylvia Plath, Virginia Woolf, Emily Dickinson, Emily Brontê. Plus près de nous : Joyce Carol Oates et Marie-Hélène Lafon.

Quel a été le passage le plus difficile à écrire ? 
J’ai dû beaucoup me documenter pour ne pas dire trop de bêtises mais j’ai beaucoup aimé cela. Le chapitre qui se déroule au Jardin Public de Bordeaux (mais aussi dans un autre jardin à une autre époque) n’a pas été le plus simple dans mon souvenir mais j’ai été très contente quand je l’ai terminé.

Si vos personnages étaient des émotions, laquelle seraient-ils ? 
Je ne sais pas si c’est vraiment une émotion mais le doute m’intéresse : j’adore la chanson d’Anne Sylvestre sur les gens qui doutent. Le doute avec la fragilité, le rêve et la disparition sont mes thèmes de prédilection. Il y a aussi le rire avec des passages drôles car Esther peut être drôle et (un peu) méchante quand elle se moque du milieu littéraire : c’est une veine littéraire qu’elle aime aussi explorer.

Conseilleriez-vous votre livre à Emmanuel Macron, à un autre homme politique (lequel ?) ?
Joker !

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