Pour en savoir plus sur l’auteur et son œuvre. Les éditions Sans Crispation proposent de réinventer le questionnaire proustien !
Sans Crispation : Comment vous tenez-vous informé : par le biais de la télé, des réseaux sociaux, en écoutant la radio ou en lisant le journal ?
Alice Gervais-Ragu : J’ai complètement arrêté parce que ça m’angoissait trop. Mais même quand on ne veut pas s’informer, on sait quand même. Les gens se chargent de tout vous raconter.
Imaginez ce que votre auteur préféré écrirait sur votre œuvre ?
Sublime, forcément sublime.
Un endroit et un moment préférés pour écrire ?
N’importe où, n’importe quand, tant que je m’en sens la fulgurance.
Dans quelle mesure, “La dernière forêt”, c’est vous (ou pas) ?
On a la même odeur.
Un personnage que vous détestez en littérature ?
La princesse de Clèves ou la Présidente de Tourvel. J’ai envie de les secouer.
Si vous étiez un personnage, un mot, une phrase de votre roman/recueil lequel seriez-vous ?
Aujourd’hui est une journée à clavecin.
Que dit votre ouvrage de votre monde, du monde en général ?
Qu’on est voué à prendre des formes différentes, peut-être ?
Quel a été le passage le plus difficile à écrire ?
Franchement aucun, car je l’ai écrit dans la plus grande fulgurance. En revanche, la relecture m’a
quelquefois plongée dans de grands océans de perplexité.
Si vos personnages étaient des émotions, laquelle seraient-ils ?
Je ne sais pas. Je crois qu’ils seraient plutôt des palpitations, des tremblements, ou des secousses.
Je ne sais pas si ça se laisse traduire en émotions.
Conseilleriez-vous votre livre à Emmanuel Macron, à un autre homme politique (lequel ?) ?
Aucune idée.